Thursday, July 26, 2012

ON THE ROAD AGAIN

station de train de netanya


7h54 sur les quais de la gare de Netanya, j'attends le train qui me conduira aujourd'hui encore a Tel Aviv,vers la vie trepidante des employes de bureau.

Sous la chaleur etouffante du mois de juillet j'avance, a la recherche d'un coin d'ombre, malheureusement en vain…

Une voix trop familiere vient annoncer un retard de 5 min, je n'y prete meme plus attention et je convertis instinctivement l'information en 10 min de retard.

De l'autre cote du quai, un train est a l'arret, depart vers je ne sais ou!

Des dizaines de personnes colles contre les portes ouvertes du train essaient de profiter de l'air qui s'echappent des wagons sur-climatises .

                                                                                                                             
08h05 Le train arrive enfin...

Le jeu consite a deviner ou le train va s'arreter afin d'esperer avoir une place assise.

Encore une fois c'est la cohue qui l'emporte,comme a l' accoutumee personne n'attend que les passagers sortent du train pour y entrer.

Ce matin je ne suis pas d'attaque pour me battre et pousser tout le monde.

Resultat, me voila une fois de plus debout!

Au loin, j'appercois une femme enceinte a qui personne n'aura l'obligeance de ceder sa place, pendant que de jeune soldates confortablement affales sur leur fauteuils, se peignent a outrance les levres en rose fushia.

Pres de moi un homme que je devine dans les affaires, est pendu a son smartphone derniers cri et s'evertue dans un anglais au fort accent israelien.

Sacoche a la main et chemise non repasse il possede cette nonchalance typiquement israelienne .

Pourquoi ai-je eu la bonne idee de vivre loin du ''mercaz''?!
Dans la ville ou, l'ete les touristes s'enduisent d'huile a frire en revant de l'Aliyah, mais se reveillent en septembre entre les quatre mur d'un call center ; Netanya.

Car oui je suis francaise a Netanya, et non je ne frequente quasi pas cette zone ''francise'' le kikar.
Ma vie en Israel se resume finalement au metro-boulot-dodo, ou rakevet-surmenage-nuit blanche,question de point de vue.

Je m'estime heureuse d'avoir un travail, je suis meme fiere d'etre dans une societe made in Israel!

A ceux qui me disent tu n'a qu'a vivre a Tel Aviv ce sera plus simple.

  Certes, mais moi je suis une provinciale,debarque tout droit du Sud de la France.

Je ne cherche pas les cafes et les makolets ouvertes a 3h du mat,a cet heure je dors a poings fermes

Mes aspirations : le silence, la nature, la paixxx!                                                                                      

Luxe supreme dans ce petit pays bruyant et plein de vie quel qu'en soit l'heure!

Les paysages defilent et mon esprit vagabonde,enfin j'arrive a destination

Universite Tel Aviv, station bonde de monde, c'est parti pour un sprint vers le prochain bus.

La course en talons dans les escaliers est devenu un art que je maitrise a la perfection.

Toujours ce manque de discipline,les gens se bousculent, s'entrechoquent et rouspetent.

Je prends place dans le bus, lasse de tant de monde, je colle mes ecouteurs a mes oreilles et essaie de me couper pour un temps du monde.

Mon telephone etant devenu mon meilleur compagnon de route, j'ecoute la radio francaise, la nostalgie oblige, merci internet.

Au gres de Balavoine, j'arrive finalement a destination.

Fatiguee mais enfin prete a commencer cette journee...







































































































































































































































































































































































































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